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« Ce jeudi 27 août 2020, le conseil municipal de Barcelone s'est réuni pour un débat critique sur la monarchie espagnole et plus particulièrement sur la fuite de l'ancien roi Juan Carlos du royaume, le 3 août dernier. […] En brillant par son absence, l’époux de la riche héritière Susana Gallardo a laissé la ville catalane décider du sort de Juan Carlos qui se voit désormais destitué de ses honneurs. En plus du retrait de la Médaille d'or de la ville et de ses titres honorifiques et reconnaissances personnelles, L'Opinion rapporte que "les conseillers municipaux voulaient faire voter le constat que la monarchie espagnole est la succession du régime franquiste", mais aussi "la condamnation du gouvernement de Pedro Sanchez pour avoir aidé sa fuite" et enfin "l'initiation d'une enquête sur la corruption de la monarchie". Ainsi, l'absence de Manuel Valls a fait pencher la balance en faveur des partis indépendantistes (Gauche républicaine de Catalogne et JxCat) contre les trois autres partis (PP, Parti socialiste catalan et Ciudadinos) ayant apporté leur soutien à l'ancien roi. »
« Dès 2026, les bébés naissent neutres. Comme le déclarera Louise II de Bourbon, reine de France, lors de sa seconde grossesse : "Si tu es intéressé par les parties génitales de mon enfant, il faut peut-être te demander si tu es pédophile" (note historique : la France réembrasse la monarchie en 2029, suite au second mandat du banquier Emmanuel Macron). »
« À partir de 2032, ce qui s'enclenche dans l'intime touche progressivement le privé (le couple, la famille, l'amitié) puis le public (le commerce, la politique, la culture, etc). Que la binarité soit un principe appartenant au passé, personne n'en doute. Mais le passé n'a pas forcément tort. Sans identités solides, on ne peut construire aucun futur : les alliances se font et se défont au gré des caprices, les contrats perdent toute valeur... et bien sûr, ce chaos est particulièrement vulnérable aux tentatives agressives de reprise de pouvoir. »
« Car pendant que l'Occident voit ses infrastructures tomber en miettes, certains pays résistent, et notamment ceux dont les traditions mettent l'accent sur la communauté et la famille plutôt que sur les seuls individus. Dès 2035, l'Asie prend officiellement le contrôle de l'ordre global (quatorze sièges sur vingt-cinq au Conseil de Sécurité de l'ONU) – menacée seulement par le Moyen-Orient. L'Afrique se voit pousser des ailes, au point que les suprémacistes blancs en manque de valeurs traditionnelles vont y immigrer, la mort dans l'âme. Pour les droits des femmes (eh oui, les femmes, ces personnes avec des seins et des vagins), c'est une catastrophe. »
Conclusion :
« Bien sûr qu'on peut se libérer du genre. Avec suffisamment d'acharnement, on peut se libérer de n'importe quoi. Mais à un certain niveau de libération, il ne reste plus rien. À un certain niveau de fluidité, il ne reste que la mollesse. Sexuellement, ça n'a jamais fait des miracles. »
« À partir de 2032, ce qui s'enclenche dans l'intime touche progressivement le privé (le couple, la famille, l'amitié) puis le public (le commerce, la politique, la culture, etc). Que la binarité soit un principe appartenant au passé, personne n'en doute. Mais le passé n'a pas forcément tort. Sans identités solides, on ne peut construire aucun futur : les alliances se font et se défont au gré des caprices, les contrats perdent toute valeur... et bien sûr, ce chaos est particulièrement vulnérable aux tentatives agressives de reprise de pouvoir. »
« Car pendant que l'Occident voit ses infrastructures tomber en miettes, certains pays résistent, et notamment ceux dont les traditions mettent l'accent sur la communauté et la famille plutôt que sur les seuls individus. Dès 2035, l'Asie prend officiellement le contrôle de l'ordre global (quatorze sièges sur vingt-cinq au Conseil de Sécurité de l'ONU) – menacée seulement par le Moyen-Orient. L'Afrique se voit pousser des ailes, au point que les suprémacistes blancs en manque de valeurs traditionnelles vont y immigrer, la mort dans l'âme. Pour les droits des femmes (eh oui, les femmes, ces personnes avec des seins et des vagins), c'est une catastrophe. »
Conclusion :
« Bien sûr qu'on peut se libérer du genre. Avec suffisamment d'acharnement, on peut se libérer de n'importe quoi. Mais à un certain niveau de libération, il ne reste plus rien. À un certain niveau de fluidité, il ne reste que la mollesse. Sexuellement, ça n'a jamais fait des miracles. »
« Un sondage annuel commandé par Ipsos met en exergue la bonne popularité du roi Willem-Alexander. Les sondés […] se déclarent monarchistes à 74,2 % contre 67,9 % en 2019. Le roi reçoit la note de 7,7/10. On le définit comme "humain, engagé, empathique" bien que l’on considère qu’il est "trop payé" et parfois "rigide". »
Les scandales financiers, hérités du roi émérite Juan Carlos, continuent d'entacher l'image de la monarchie espagnole. C'est bien malheureux, étant donné la pression que les séparatistes catalans exercent sur Madrid… Souhaitons bonne chance au roi Felipe !
Le souvenir de la royauté est sans doute instrumentalisé par le président Pierre Nkurunziza. Mais l'affaire ne se résume pas à sa mégalomanie. Car la monarchie compte visiblement des soutiens durables dans ce pays.
Incarner un juge en plein tumulte révolutionnaire ? C'est ce que propose ce jeu vidéo. « Certains procès sont joués d'avance », rapporte un critique. C'est le cas de « celui du roi Louis XVI ou citoyen Capet, au choix ». Pour lui, « la seule solution est l'échafaud » ; « autrement, c'est la fin de votre personnage ». Le ton est donné !
Selon De Telegraaf, un quotidien néerlandais : « Le président français Emmanuel Macron et le ministre des Finances Bruno Le Maire se font les dignes héritiers du Roi-Soleil, qui attaqua les Pays-Bas en 1672 au motif que notre pays était à ses yeux trop riche – il fallait que sa richesse soit plus équitablement répartie. »
Il s'agit du prince Akishino. Selon lui, l'État ne devrait pas directement financer le rituel shinto qui accompagnera prochainement l'intronisation de son frère aîné, le prince Naruhito, appelé à devenir empereur en novembre 2019. Il prétend ainsi s'ériger en défenseur de la Constitution… tout en prenant le risque de la bafouer en s'exprimant à ce sujet.
Les Français ayant hérité d'une nationalité américaine plus ou moins par accident en savent quelque chose : Washington tente de faire payer des impôts à ses ressortissants quel que soit l'État où ils résident. Désormais, suite à l'arrivée dans son giron de la princesse Meghan, c'est toute la famille royale britannique qui se retrouve sous la surveillance du fisc américain, visiblement très curieux.
Alors qu'il brigue la mairie de Barcelone, Manuel Valls reproche à son maire actuel de tourner le dos au roi et de demander l'abolition de la monarchie, garante de l'unité espagnole.
C'est ainsi que Matt Groening, le créateur des Simpson, présente sa nouvelle série. « On ne passe pas non plus notre temps à parler de la royauté mais… Encore que si, quand même… » À voir ?
Les velléités nationalistes du Japon pourraient s'accentuer à l'avenir. Peut-être avec la complicité passive des États-Unis. En tout cas, la Chine serait bien inspirée de ménager ses susceptibilités, comme l'explique Royal Artillerie.
« Les médias organisent ad nauseam la nostalgie de la monarchie. » C'est en tout cas ce que dénonce Bastien Lachaud, député de Seine-Saint-Denis, membre de la France insoumise. Dont acte.
Revendiquant « une forme de bougonnerie républicaine », il voit dans ce phénomène « une quête d'unité qui est à la fois puérile et un peu vulgaire ».
Parlant au nom des « vrais républicains », le chef de la France insoumise dénonce « la débilité de ce type de régime ». Mesuré, il explique même que cela lui rappelle la situation de l'Arabie saoudite.
L'ex-président normal dénonce les penchants monarchistes de son successeur à l'Élysée. Alors que celui-ci les avait explicitement revendiqués tandis qu'il était ministre, celui-là raconte qu'il ne l'avait pas pris au sérieux.
Comment la Monarchie contrôlait la liberté d'expression sous l'Ancien Régime. Un éclairage intéressant, à l'heure où la République prétend faire taire les propagateurs de fausses nouvelles.
Deux jours de vacances par an. À quatre-vingt-onze ans. La couronne reçue en héritage, en Angleterre comme ailleurs, c'est un cadeau lourd à porter.
Le regard d'un ethnologue sur mille ans d'histoire.
Divisés, ils avaient perdu un référendum en 1993, comme le rappelle Vexilla Galliae. Mais ce n'est que partie remise ! Pour le moment, 20 à 30 % des Brésiliens seraient prêts à voter en faveur de la monarchie.
Stéphane Bern risque la comparaison : « On a eu un président qui pensait que pour rajeunir il fallait casser les codes. Lui a compris au contraire qu'il fallait les garder pour incarner la fonction et rajeunir à l'intérieur. »
À la veille du second tour de l'élection présidentielle, Le Monde est revenu sur l'histoire de la fleur de lys. Une coïncidence pleine d'ironie.
Jérôme Perrier : « Au risque de heurter quelques bonnes consciences républicaines, nous dirons qu'une monarchie parlementaire offre l'avantage d'avoir un chef de l'État placé par nature au-dessus de la mêlée. »
Benoît Beucher, docteur en histoire et en sciences politiques : « À chaque moment de crise majeure dans l'histoire du pays, la royauté a joué un rôle, un rôle de médiation. »
Hubert Védrine l'affirme : François Mitterrand était « un patriote français à 100 % ». La preuve, selon l'ancien ministre des Affaires étrangères ? Sa participation « à la commémoration du millénaire capétien ». Dont acte !
Notre confrère Romaric Godin souligne l'obstination des républicains à l'œuvre outre-Manche, sans cacher toutefois la popularité de la vénérable monarchie britannique.
Dans le domaine royal, la nature aurait été « tyrannisée », nous est-il annoncé. Cependant, cet article s'avère plus nuancé qu'il n'y paraît, l'auteur soulignant notamment les accommodements auxquels se prêtaient les autorités.
« La France s'est arrêtée en 1789 », aurait déclaré l'ancien président de la République, selon les propos rapportés par notre confrère Emmanuel Berretta. Allez comprendre...
Dans un entretien au JDD, François Fillon déplore, entre autres, la persistance du mythe de l'homme providentiel. « C'est toute l'ambigüité d'un pays qui a guillotiné un roi et qui n'a qu'une envie : le remettre sur le trône. »
La République ne fut proclamée au Népal qu'en 2008. Alors que leur pays traverse une lourde épreuve, un certain nombre d'habitants semblent regretter la monarchie.
Le Premier ministre roumain a annoncé qu'il organiserait un référendum sur la forme de gouvernement du pays s'il était élu président.
« un président, en France, en Espagne ou ailleurs, ne remplit jamais les mêmes services qu'un monarque », affirme Guy Sorman.
Pas la peine de vous excuser, Madame le ministre ! ;-)